Mais pourquoi donc ?
Éthique nous vient du grec, comme tous les noms barbares avec des H des Q et des Y, ceux sont les mots de la philosophie. En effet, le mot éthique signifie en grec, la science de la morale. Ce qui signifie que les philosophes se sont penchés sur la manière de percevoir la morale. Mais le terme « ethos » ne s'en arrête pas là, il signifie également, le lieu de vie, l'habitude, les mœurs, le caractère, l'état de l'âme, la disposition psychique... Ce qui veut dire que l'homme n'est pas dissociable de son milieu, disons plutôt, système. Car, peut importe où l'homme sera sur terre, si le système originel influe son être, alors l'environnement, n'aura plus d'influence directe sur son éthique (Cf. Daesh).
Quel rapport le comportement humain et son étude, ont à voir avec les guerres ? Tout simplement parce que dans certains systèmes, certaines règles d'éthique ne s'appliquent pas, comme le travail des enfants, la place de la femme dans le système, le rôle de l'individu, la justice, et tant d'autres. L'Homme par nature, va chercher, en adéquation avec son éthique à faire valoir ce qui est bon pour lui et les autres. Et toute tentative d'influence sur l'éthique d'un autre système va avoir pour effet de créer une émulsion de violences, qu'elles soient psychiques ou physiques.
Prenons un cas concret : L'occidental moyen trouve complètement fou le fait d'appliquer un texte religieux à la lettre, or, pour son voisin oriental, le fait de suivre la justice divine est une bonne chose qui permet de se comporter de manière souhaitable et tout à fait en adéquation avec la logique de son système. Cependant, nous autres, occidentaux, voudront intervenir pour « protéger » ce pauvre peuple, qui, sommes toutes, peut vivre tout à fait en harmonie avec le système en place.
Alors, comme en Iran, en Libye, en Irak, bref, partout dans le monde où le système éthique est différent du notre, l'Occident décide, arme à la main, de libérer les peuples de l'oppresseur. Fatale erreur, car en détruisant le système éthique en place, nous ouvrons les portes à d'autres, beaucoup plus instables.
De ce fait, si le monde entier adoptait le même système éthique, il n'y aurait plus lieu de faire de guerres, vous allez me dire « Oui, mais pour le partage des ressources, la répartition territoriale, etc. » et bien tout bonnement, ces problématiques seront régies par une logique éthique : individualisme, communisme, capitalisme...
Prenons un cas concret : L'occidental moyen trouve complètement fou le fait d'appliquer un texte religieux à la lettre, or, pour son voisin oriental, le fait de suivre la justice divine est une bonne chose qui permet de se comporter de manière souhaitable et tout à fait en adéquation avec la logique de son système. Cependant, nous autres, occidentaux, voudront intervenir pour « protéger » ce pauvre peuple, qui, sommes toutes, peut vivre tout à fait en harmonie avec le système en place.
Alors, comme en Iran, en Libye, en Irak, bref, partout dans le monde où le système éthique est différent du notre, l'Occident décide, arme à la main, de libérer les peuples de l'oppresseur. Fatale erreur, car en détruisant le système éthique en place, nous ouvrons les portes à d'autres, beaucoup plus instables.
De ce fait, si le monde entier adoptait le même système éthique, il n'y aurait plus lieu de faire de guerres, vous allez me dire « Oui, mais pour le partage des ressources, la répartition territoriale, etc. » et bien tout bonnement, ces problématiques seront régies par une logique éthique : individualisme, communisme, capitalisme...
L'éthique est donc seul et unique générateur de guerre, ceux qui s'implantent dans un territoire qui ne correspond pas à leur logique éthique font des attentats, ceux qui pensent que leur voisin fait quelque chose qui, dans son éthique, lui semble mauvais, alors, il agira, du simple ragot, à la violence physique.
Mais vous avez raison, la nature de l'Homme est volatile, et il est utopique de croire possible que le monde entier vive sous le même système éthique. Nous vivrons encore, survivrons encore, sous les coups de nos guerres violentes et inutiles ad vitam aeternam.
Charles Darwin de là où il est, regardera sa théorie de l'évolution, sourira, et dira, que c'est, une fois de plus, le plus fort qui dominera.
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